Grands principes budgétaires
Index d'articles
Administration de la commune
Publié le 16/07/2020
Réforme de la publicité des actes au 1er juillet (...)
Publié le 17/06/2022
Publicité des délibérations
Publié le 02/04/2024
La police du maire
Publié le 02/04/2024
Convocation du conseil municipal
Publié le 02/04/2024
Quorum
Publié le 02/04/2024
Vote des délibérations
Publié le 23/04/2024
Comités consultatifs
Publié le 02/04/2024
Commissions municipales
Publié le 02/04/2024
Le maire : attributions, suppléance
Publié le 02/04/2024
Démission du maire, des adjoints et des conseillers municipaux
Publié le 02/04/2024
Délégations du conseil municipal au maire
Publié le 03/04/2024
Délégations du maire
Publié le 02/04/2024
Indemnités des élus
Publié le 23/04/2024
Actes non transmissibles
Publié le 02/04/2024
Grands principes budgétaires
Publié le 17/07/2020
Documents budgétaires
Publié le 17/07/2020
Dotation globale de fonctionnement
Publié le 17/07/2020
Fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée
Publié le 17/07/2020
Archives communales
Publié le 16/07/2020
Commission d’appel d’offres
Publié le 16/07/2020
Commission consultative des services publics locaux
Publié le 16/07/2020
Commission de délégation de service public
Publié le 16/07/2020
CCAS
Publié le 02/04/2024
Les textes de référence
Le texte de référence concernant le droit budgétaire et la comptabilité publique est la loi organique n°2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances.
Pour les collectivités, les grands principes budgétaires sont prévues aux articles L.1612-1 et suivants du code général des collectivités territoriales.
Le dispositif
Le principe d’unité budgétaire
Le principe d’unité budgétaire implique que toutes les opérations de la commune soient retracées dans un document unique.
Toutefois, des exceptions existent à ce principe :
- La possibilité pour le budget initial d’être modifié au cours de l’exercice par d’autres décisions budgétaires (décisions modificatives) ;
- La possibilité, voire l’obligation, de créer des budgets annexes, qui concernent des activités qui produisent des biens ou procurent des services.
Budgets annexes obligatoires : les services publics industriels et commerciaux, les opérations d’aménagements (ZAE, lotissements…), les services relevant du secteur social et médicosocial.
Budgets annexes facultatifs : les services assujettis à la TVA, les services publics administratifs.
Le principe d’universalité budgétaire
Ce principe impose que le budget décrive l’ensemble des dépenses et des recettes de l’exercice. Il repose sur deux règles :
- Règle de non-affectation : une recette donnée ne peut pas, en principe, être affectée à une dépense donnée.
- Règle de non-contraction : toutes les dépenses et toutes les recettes doivent être inscrites dans le budget, sans contraction entre elles
Le principe de l’annualité budgétaire
Bien que le vote du budget soit possible jusqu’au 15 avril (voire 30 avril l’année de renouvellement des assemblées délibérantes), le conseil municipal vote le budget et autorise les dépenses et les recettes pour une année civile, s’étendant du 1er janvier au 31 décembre.
Cependant quelques atténuations à ce principe existent comme les décisions modificatives, les autorisations programme et d’engagement (pluriannuel), la journée complémentaire ou encore l’ouverture anticipée des crédits.
Le principe de la spécialité budgétaire
Les dépenses et les recettes ne sont autorisées que pour un objet particulier. Les crédits sont ouverts par chapitres ou par articles, dans chacune des sections (fonctionnement et investissement).
La seule exception à ce principe concerne le vote de crédits pour les dépenses imprévues (qui n’ont pas d’objet par nature), qui ne peuvent dépasser 7,5 % des crédits correspondants à la section (article L.2322-1 du CGCT).
Le principe de l’équilibre budgétaire
Le principe de l’équilibre budgétaire impose aux collectivités de voter leur budget, cet équilibre étant apprécié à chacune des sections.
L’annuité en capital de la dette doit aussi être couvert par des recettes propres (un emprunt ne pouvant être remboursé par un autre emprunt).
Le principe de sincérité budgétaire
Ce principe oblige les collectivités à voter chacune des sections (fonctionnement et investissement) en équilibre. Cela implique, de fait :
- Une évaluation sincère des dépenses et des recettes (y compris des restes à réaliser) ;
- Un remboursement du capital de la dette par des ressources propres ;
- Chaque charge et produit doit être rattaché à l’exercice auquel il se rapporte ;
- Les probabilités de risque et les renouvellements de biens doivent faire l’objet d’inscriptions budgétaires, dites « d’ordre » de provisions et d’amortissement.
Les contacts
Département, GBM, PMA, SDIS, Ville de Besançon | 03 81 25 13 20 |
Arrondissement de Besançon
- Collectivités de A à J |
03 81 25 13 24 |
Arrondissement de Montbéliard |
03 81 25 13 26 03 81 25 13 22 |
Arrondissement de Pontarlier | 03 81 25 13 23 |