4ème portrait : Pauline LESPORT - Commandant de communauté de brigade de gendarmerie d’École Valentin

Mis à jour le 29/03/2021

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Je suis Pauline LESPORT, j’ai 27 ans, je suis en couple et je suis commandant de la communauté de brigade d’École Valentin composé de 30 militaires dont 6 femmes soit 20 % ce qui est un plus que la moyenne nationale fixée à 18 %.

Après un baccalauréat scientifique, des préparations aux études de Lettres supérieures, j’ai passé le concours de Sciences Po Rennes où j’ai obtenu un Master 2. Je suis ensuite partie 1 an à l’étranger au sein d’une ONG .

J’ai toujours été attirée par les métiers de la Sécurité Intérieure. J’ai effectué un stage à la direction générale de la Gendarmerie Nationale et j’ai souhaité devenir Militaire car cela correspond à mes valeurs. Je suis devenue officier de gendarmerie en 2018 et j’ai eu un poste de commandement en gendarmerie départementale.

Pour être officier ou sous-officier de la gendarmerie, il faut être curieux et rigoureux car tout participe à la résolution de l’enquête.

En tant que commandant de brigade, je n’ai aucune difficulté dans la gestion d’équipe car chez les militaires, le respect de la hiérarchie, du grade et de la fonction est très ancré. La vie en caserne créée la cohésion du groupe et l’engagement et cela permet de renforcer le sentiment d’appartenance au regard de ce métier à risque mais aussi exposé à des situations sociales douloureuses.

Au niveau de l’articulation vie privée et professionnelle, ce métier n’est pas plus contraignant qu’un autre métier à responsabilité. Il y a des astreintes régulières en soirée et la nuit et pour les officiers comme pour les sous-officiers, ces permanences de commandement permettent de se rendre sur des événements particuliers : gros accidents, renforts, décès….

Concernant la place des femmes, dans la gendarmerie, la fonction de commandement dépasse la condition de genre. Il y a eu des précurseures telles que la première femme général Isabelle GUION DE MERITENS et le Colonel Lejeune qui ont une carrière au plus haut niveau.

Sur la question de l’activité en gendarmerie, une formation des gendarmes sur les violences intrafamiliales et conjugales se déroule au premier semestre 2021 à destination de 400 gendarmes du Doubs. Les actions sur le sujet continuent de se développer et ce sujet reste une priorité pour les gendarmes.

Plus récemment, la création du poste d’intervenant social dans les services de police et de gendarmerie est très important et le travail en partenariat avec les associations s’est bien développé.

Un homme et une femme célèbre ou non illustrant la lutte pour les droits des femmes et l’égalité entre les femmes et les hommes :

Gisèle Halimi, avocate et Victor Hugo, écrivain illustrent la lutte en faveur des droits des femmes et pour l’égalité entre les femmes et les hommes