Les observations formulées: demande d'enregistrement présentée par le GAEC de la Ricorne

Mis à jour le 05/02/2019

Vous trouverez dans le tableau ci-dessous les observations formulées entre le 17 septembre et le 15 octobre 2018 inclus, concernant la demande d'enregistrement présentée par le GAEC Groupement agricole d'exploitation en commun de la Ricorne pour l'extension d'un élevage porcin à Maisons-du-Bois-Lièvremont.

Nom - Prénom OBSERVATIONS déposées par voie électronique
Fédération de pêche et protection des milieux aquatiques

Sujet: Porcherie

Message:

Il me semble que passer de 1164 animaux-équivalents à 2196 n'est pas admissibles lorsque l'on connaît les impacts des épandages agricoles sur les milieux aquatiques.
Nous poursuivons notre fuite en avant avec des élevages tout lisier, des animaux élevés en batterie, des quantité d'effluents à épandre en augmentation perpétuelle et une augmentation sensible de la quantité d'eau utilisée. A l'heure où le haut-Doubs manque singulièrement d'eau et que tout le monde s'interroge sur l'avenir de la ressource en eau ce type de projet est vraiment mal venu.
Si d'autres projets similaires sont présentés dans les années qui viennent seront-ils systématiquement acceptés ?
Il semble que l'on en prend le chemin car il n'y a pas de courage politique ni de vision à long terme sur certains dossiers.

La Fédération donne donc un avis défavorable sur ce projet.

Christian TRIBOULET

Sujet: Porcherie de la Ricorne

Message:
Avis défavorable
La ressource en eau est menacée, les rivières du département sont à l'agonie. La filière porcine en franche comté est aussi en difficulté comme partout en France. Les labels saucisse de Morteau ou porc de Franche comté commence de perdre leurs authenticités vers les consommateurs.
Antibiotiques, glyphosate, lisiers, rivières dégradées, qualité d'eau déplorable sont en contradiction avec les extensions de ces porcheries qui ne font qu'accentuer les problèmes environnementaux. Les plans d'épandage ne sont pas respectés et pas contrôlés avec comme conséquences directes la contamination des ressources en eau dans le milieu karstique.
Un peu de courage politique et administratif pour arrêter ces dérives et ces courses à la production

Philippe Boisson

Sujet: Extension porcherie Maison-du-Bois Lièvrement

Message:
Bonjour,
A Maison-du-Bois, le Doubs ne coule plus depuis le 28 juillet. S'est-on posé la question des épandages de lisiers et des besoins en eau de ce GAEC Groupement agricole d'exploitation en commun. Ce genre d'élevage est incompatible avec les milieux karstiques. Et les plans d'épandages ne suffisent pas à limiter les effets néfastes du lisier sur les eaux de surfaces ou souterraines. Les rivières de Franche-Comté sont au bout du rouleau. Un avis défavorable à cette extension au titre du principe de précaution sinon du simple bon sens me semble de rigueur.

Philippe Boisson, journaliste halieutique, rédacteur en chef du magazine Pêches sportives / 8'6.

Jean Michel Ferry Président ANPER-TOS National.

Sujet: Dossier Extension d'une porcherie GAEC Groupement agricole d'exploitation en commun de la Ricorne à Maison-Bois

Message:
Ce projet d'extension permettant de doubler la capacité de l'exploitation n'est absolument pas acceptable en raison des quantités de lisiers supplémentaires à épandre.
L'étude d'impact environnementale est quasiment inexistante et sans objectivité, puisque seuls les paramètres agricoles servent de référence pour "garantir" l'équilibre biologique des sols. La situation déjà catastrophique des eaux souterraines et de surface de la région concernée doit être impérativement prise en compte dans ce genre de dossier.
Notre association émet donc un avis défavorable et sera très vigilante aux décisions qui pourraient être prises sans tenir compte des nuisances environnementales.

GUALANDRI Gino

Sujet: Porcherie de la Ricorne

Message:
Avis défavorable.
Dans un contexte de sécheresse et d'étiage des rivières qui sévit depuis plusieurs années et qui pourrait un jour occasionner le manque d'eau au robinet, je trouve ce projet d'extension qui demandera un apport supplémentaire en eau sans parler des rejets complètement aberrant.

Gilles BENEST

Sujet: GAEC de la Ricorne

Message:
Comment peut-on aujourd'hui vouloir intensifier encore la pression (passer 1164 animaux-équivalents à 2196 est quasiment la doubler) sur nos prairies quand on connait leur fragilité, celle des sols et de notre karst ?
Il est maintenant avéré que l'état actuel de nos rivières est la conséquence directe de l'ensemble des actions nécessaires à l'élevage, notamment en l'occurrence des épandages.
On admettra volontiers que cette responsabilité est partagée avec d'autres activités humaines. Cela ne doit pas être le prétexte à ne pas contribuer à aggraver la situation.
Il ne faut pas oublier que l'eau distribuée aux populations humaines est celle-ci qui sert de réceptacle de ce que nos prairies leur envoient. On connait les coûts de leur nettoyage pour en garantir la potabilité : le constat s'impose en effet que, concernant l'écosystème constitué par nos prairies et nos rivières n'est plus en capacité de rendre le service gratuit qu'il nous fournissait.
La sécheresse de cette année 2018 accentue la gravité de la situation et doit nous aider à mieux la comprendre. Elle nous rappelle aussi qu'il y en eut d'autres dans le passé : on ne peut continuer à augmenter la pression sur nos prairies.

France Nature Environnement 2590 n'est pas favorable à ce projet.

Télécharger Les observations formulées - GAEC de la Ricorne PDF - 0,06 Mb - 15/10/2018