Les observations formulées: demande d'enregistrement présentée par SICA Porcs Pierrefontaine

Mis à jour le 05/02/2019

Vous trouverez dans le tableau ci-dessous les observations formulées entre le 19 novembre et le 17 décembre 2018 inclus, concernant la demande d'enregistrement présentée par la SICA Porcs Pierrefontaine pour l'extension d'un élevage porcin à Rigney.

Nom - Prénom OBSERVATIONS déposées par voie électronique
Président FNE Doubs Message:
- le pan d’épandage ne précise pas les superpositions avec d’autres épandages (ex boues des STEP) et le cumul afférent des effets ; je pense que cela a été pris en compte mais il eut été bon de le préciser, cartes à l’appui.
- le stockage des lisier-purin-etc devrait permettre une installation de méthanisation pour réduire les effluents et produire de l’énergie notamment utile pour ses tracteurs et autres
- l’eau nécessaire sera fournie par le service ordinaire de la commune ; il ne semble pas être envisagé une récupération des eaux de pluies : la surface de toit avoisinera les 2200m2, ce qui constitue un bel impluvium ; l’actuelle période de sécheresse devrait inciter à ce type de réflexion prudente ; en outre, cela soulagera d’autant l’utilisation de la ressource naturelle.
- les techniques d’élevage présentées s’inscrivent dans un marché à forte concurrence économique ; de fait cela ne peut que tirer vers une baisse de la qualité de la viande produite pour rentabiliser l’élevage ; il ne semble pas avoir été envisagé une production a meilleure valeur ajoutée, par exemple labellisée "bio"
Fédération de Pêche et de Protection des Milieux Aquatiques Cette demande fait suite à une autre dans le haut-Doubs qui doublait aussi son cheptel porcin et comme écrit à l'époque halte à la fuite en avant...
La poursuite des demandes d'élevages en batterie, sur caillebotis et bien loin du bio vers lequel il faudra bien aller un jour est malvenue.
La viande de porcs produite en Franche-Comté se dirige tout droit vers une qualité dégradée qui perdra toute son authenticité si ce n'est déjà fait.
Sans parler du bien être animal et des épandages qui augmenteraient encore alors qu'ils sont très probablement en excédent sur le secteur. Nos cours d'eau et nos milieux aquatiques sont tous très dégradés par ces excès d'apports non maîtrisés qui s'ajoutent aux engrais chimiques.
Avis défavorable de la Fédération.
Patrick BOURQUE Les rivières Comtoises sont saturées en rejets principalement d'origine agricole dus, entre autre, à l'intensification des élevages. La société prend de plus en plus cause pour le bien être animal. Hors dans ce genre de camp concentrationnaire l'animal, être vivant, est réduit à une chose. Ce genre d'élevage produit de la viande de sous-qualité et contribue à la malbouffe qui participe à rendre malade voir à tuer les consommateurs. Je suis horripiler qu'on projette encore d'agrandir de telles installations. Je suis profondément opposé.
MERMILLOD Nicolas

Sujet: Ferme usine à RIGNEY

Message:
Madame Monsieur,
A l'heure ou la planète est en danger imminent en raison du réchauffement climatique, il me paraît assez inconscient de se lancer dans un tel projet de ferme usine.
L'élevage industriel produit des gaz à effet de serre tout au long de la « chaîne de fabrication » ; en plus de la digestion des aliments, qui produit évidemment des gaz, le défrichement des forêts pour les cultures et pour élever les animaux réduit les puits de carbone vitaux et libèrent les gaz précédemment stockés dans le sol et la végétation.
L’élevage industriel nécessite deux fois plus d’énergie fossile que l’élevage en pâturage.
L’élevage industriel nécessite non seulement beaucoup d’énergie pour élever les animaux, mais aussi pour cultiver les grandes quantités d’aliments nécessaires pour les nourrir. Selon une étude publiée par la Royal Society3, l'alimentation est le premier facteur d’utilisation d'énergie dans les élevages intensifs avec environ 75% de l'énergie totale requise. Le reste de l’énergie est utilisé pour des activités telles que le chauffage, l'éclairage et la ventilation.
L’élevage représente environ 14,5 % de nos émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit plus que le secteur mondial des transports. (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, 2006)
Il n’y a pas que le dioxyde de carbone qui pose problème : des gaz tels que le méthane et le protoxyde d'azote sont également produits en grandes quantités et libérés par différentes sources, notamment les déjections animales et l'utilisation des engrais. L'élevage produit respectivement 37 % et 65 % du méthane et du protoxyde d'azote mondiaux.
Le potentiel de réchauffement climatique du méthane et du protoxyde d'azote est respectivement 25 fois et 298 fois plus puissant que le dioxyde de carbone (Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), 2007).
En outre, je tiens à attirer votre attention sur les conditions désastreuses d'élevage de ces animaux dans ce type de ferme usine (castrage à vif des porcelets mâle, meulage des dents ...). Il n'est pas entendable qu'au nom de la productivité, une telle souffrance soit infligée à des animaux doués de raison et de sentiments, qui ressentent la peur et la souffrance, et qui sont doués d'une intelligence supérieure à celle d'un chien, puissent subir un tel traitement.
Je vous demande donc de ne pas autoriser cet élevage
Cordialement

J. MATTER Halte aux élevages intensifs !! On ne peut en même temps parler du bien-être animal et laisser se développer de telles installations !
Nouna Stop à l'élevage industriel.
5650 porcs élevés et abattus dans des conditions abominables.
La qualité de la charcuterie doit aussi venir des conditions d'élevage et d'abattage, respectueuses des animaux.
Marielle Godefroy

La création de ce.. quoi ? Je ne trouve pas le nom d'un tel élevage.. camp de concentration porcin ? va à l'encontre du respect de l'animal, sachant la sensibilité dont il fait preuve et les souffrances qu'il peut endurer, et de la lutte contre la destruction prochaine de notre monde. Par ailleurs, la qualité d'une viande issue de porc élevés, transportés, tués dans des conditions innommables, me parait, intuitivement, nocive pour l'homme.

Merci de faire preuve de bon sens, et surtout de commencer à créer les élevages du futur (bio notamment) au lieu de continuer droit dans le mur.

Cordialement.

Christelle BERGER NON à l'extension de l'élevage porcin de Rigney !
Masson Non à l'installation de cet élevage qui produira de la souffrance animale et ne préservera pas notre santé. Nous sommes nombreux à ne plus supporter ce type d'élevage !
MACHERET Armelle Bonsoir,
Je tiens à vous formuler ma désapprobation concernant le projet de ferme aux 2000 cochons sur la commune de Rigney.
Ce projet ne s'inscrit dans une démarche écologique de protection de l'environnement. De plus, au delà des risques sanitaires et écologiques, cette usine risque de provoquer des nuisances olfactives et sonores pour les personnes habitant dans l'environnement proche de cette structure.
Je suis pour ma part pour le développement d'élevages de petite taille, avec des rendements réduits et raisonnés, et dans lesquels le bien-être de l'animal est effectivement respecté, et placé au dessus de tout objectif de rendement et de rentabilité. Cela ne me semble pas du tout garanti par ce projet d'envergure industrielle.
Je vous remercie de bien vouloir prendre en compte mon avis.
Bien cordialement,
A. MACHERET
Caroline Il est intolérable de souhaiter enfermer autant de cochons que ça lorsque l'on est éleveur et que soit disant on aime les animaux. Dans quelles conditions vont-ils vivre ?? Surement bien les 3 premiers mois mais après ?? Entassés, enfermés la plupart du temps,si ce n est pas toute la journée... Je ne suis pas contre un élevage, mais l'élevage intensif non merci !!!!! Pour moi ce n est pas "elever" mais "torturer", même si je me doute bien que ce n'est pas l'intention...
Alicia Mougin

Bonjour,

je vous joins ce message pour exprimer mon désaccord Face à l’extension de l´elevage intensif de Rigney! Je pense que cet une erreur d’agrandir par rapport aux déjections des animaux,le taux de pollution des eaux pouvant être très problématiques et donc un problème de santé publique! De plus l’entassement de ses animaux ne peut leur permettre de vivre dans des conditions correctes, du moins légales! J’espere Que là décisions sera en faveur des animaux et de l’environnement ! Deux questions essentielles et actuelles!

Merci à vous!

Georges CHAUDOT

Garde pêche

ÉLEVAGE PORCIN SOUMIS A ENREGISTREMENT
Pour 2000 emplacements de porcs à RIGNEY
Observations : Environnement protection de la nature
Plan d’épandage
Une aberration écologique, ou inconscience ?
Le plan d’épandage annexé au document principal comporte des erreurs évidentes d’estimation des risques sanitaires, et environnementaux.
1er exemple, les parcelles cadastrées ZB 39/9/20 et ZD56 partielles encadrant le ruisseau « La Chazelle » sont en déclivité défavorable (talweg), et déversent leur contenu en partie inférieure, ce qui provoque déjà un état très perturbé de la qualité des eaux de ce ruisseau.
Ce ruisseau alimente les étangs de RIGNEY, ou les pêcheurs constatent périodiquement des pollutions, en regard des populations halieutiques résidentes.
Imaginons une période d’étiage lors de ces déversements de lisier, et la concentration au sein de ce cours d’eau !
2ème exemple, la parcelle cadastrée ZI 24 se situe en bordure d’une rivière de 1ère catégorie, sa superficie globale est équipée de drains souterrains connectés, et déversant leur écoulement directement dans la rivière « La Corcelle ».
Est-il concevable de déverser du lisier pour le retrouver quelques heures plus tard dans le lit de la rivière ? Et en période d’étiage ce serait du massacre ?
Restons conscient de ces nuisances, et vérifions les conséquences potentielles de nos décisions.
NB : Ceci n’est qu’un aspect du sujet principal.
DAVID NON à l’agrandissement de la porcherie. Nous subissons déjà depuis plusieurs années des nuisances olfactives importantes. Ne pas pouvoir ouvrir ses fenêtres, manger sur sa terrasse, à cause des odeurs nauséabondes provenant de cet élevage, plus épandages, qui aujourd’hui n’a que 700 porcs. Comment imaginer avec +2000 porcs !!
Porcs engraissés, entassés dans des conditions abominables.
Il faut savoir aussi que la porcherie et les épandages, dégagent des gaz comme :
- le sulfure d’hydrogène (qui est dangereux pour l’homme),
- l’ammoniac qui provoque l’irritation des yeux.
Je ne parle même pas de la pollution de nos cours d’eau, terres...Il y en aurait trop à dire…
Nous avons attendu des années pour avoir une eau consommable de qualité qui prochainement sera très certainement (obligatoirement) à nouveau impropre à la consommation vu la carte des épandages.
Comment vous pouvez autoriser l’élevage industriel, la maltraitance animal pour des intérêts financiers au détriment de la population, en mettant en péril : la santé, la qualité de vie et toutes les nuisances qui en découlent ?
Nous n’en voulons pas !
Aline Miellet Encore un endroit où la souffrance animale régnera ! Il est temps que cesse l'élevage intensif sans la moindre prise en compte du bien-être animal. Eux aussi sont sensibles et méritent de passer leurs vies dans des conditions dignes. Je suis donc contre ce projet.
NICOLAS CHARBONNIER Non ! Avis défavorable à un lieu de souffrance comme il y en a beaucoup d'autres en Franche Comté, bien cachés, bien fermés, indispensables pour produire la saucisse de Morteau et le fumé du Haut Doubs. Hé oui, ils viennent de ces bunkers invisibles et planqués, nos chers produits régionaux.
Tenez compte des avis négatifs de la population.
Anonyme NON à l'extension de l'élevage porcin de Rigney !
Mylène Bertrand Bonjour,
Je vous écris, car je suis opposée à la demande d'agrandissement de la structure d'élevage de porcs à Rigney. Ce genre de structure ne respecte pas les besoins primaires des animaux, ils sont entassés dans des boxes comme des objets et ne voient la lumière naturelle que le triste jour où ils seront conduits à l'abattoir!
Cordialement.
FOSSIER Estelle Je suis contre ce genre d'élevage qui ne respecte aucunement les besoins vitaux des cochons. Ayant 2 cochons à la maison je connais les besoins éthologique de cet animal. Ils sont privés liberté de mouvement, ne voient pas la lumière du jour et l'extérieur. Ils sont confinés dans un espace trop retreint qui engendre un stress, des bagars. Le cochon est animal très intelligent, plus intelligent qu'un chien. Il a un besoin naturel d'explorer, de fouiller la terre avec son groin, c'est animal très social, très hiérarchique. Un cochon contrairement à ce que certains pensent est un animal très propre. Ils fait naturellement loin de sa nourriture et de son couchage. Dans l'élevage celui-ci est contrains de vivre dans les excréments!!!! Il y bien d'autre chose à expliquer mais voici quelques raisons.
Ce sont des êtres sensibles, pas des choses.
Cordialement.
Meunier Catherine Non à l'agrandissement de la porcherie de Rigney.
Non à l'élevage intensif qui provoque des nuisances: bruits, odeurs, déchets polluants.
Pensons à notre planète.
Oui à un élevage raisonné en plein air.
Jean Calabro Je suis opposé à cet agrandissement qui ne respecte pas les conditions minimales de l'article 214 selon lequel tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. Cet élevage industriel est monstrueux.
Philippe M Bonjour, je ne suis pas quelqu’un qui a des pouvoirs, à part en tant que citoyen, électeur et consommateur. Je n’ai pas de connaissances scientifiques approfondies (mais j’ai du bon sens). Je n’ai pas de connaissances administratives. Je vous livre ici ce que j’ai sur la conscience, sur le cœur. Comme je n’ai rien à vous promettre, rien à vous vendre, ce qui suit manquera sans doute de structure et de sex-appeal. Merci de me laisser l’occasion de m’exprimer. Merci de me lire.
Élever 2000 porcs en batterie … en France ? En Franche-Comté ? En 2018 ?
Moderniser une usine de ce type m’aurait moins choqué. Dans le cas qui nous intéresse ici, il s’agit de construire du neuf. Nous avons fait pas mal d’erreurs dans les années 70-80, l’élevage intensif en a été une. Cela a sans doute correspondu à des essais pour vivre mieux, être plus compétitifs, que sais-je ? Je ne jette pas la pierre à nos aînés sur ce qui s’est fait, d’une erreur naît un apprentissage, et on ne peut reprocher à quelqu’un d’essayer. Mais qu’en est-il de refaire cette erreur ? N’avons nous rien appris ?
Aujourd’hui, construire ce type d’usine est l’obligation de la voir à l’œuvre durant les 30 ans ou 40 ans à venir. Voilà des années que l’on parle de développement durable. Est-ce là le fruit de nos réflexions ? Ce n’est pas parce que nous avons administrativement le droit de construire ce type de structure, qu’on est obligé de la faire (le droit autorise, le bon sens décide).
De nos jours, les consommateurs sont de plus en plus attentifs à l’éthique, au bien être animal, aux produits sains. Qui voudra encore acheter des produits d’élevage en batterie alors qu’on connaît de plus en plus finement leur impact sur l’environnement et la santé publique ? Que dire alors des conditions de vie de ces animaux ? Ce sont eux qui nous nourrissent, ne méritent-ils pas un peu plus de considération ?
Grâce à l’intelligence artificielle, les programmes peuvent détecter des personnes souffrant de dépression rien qu’en visionnant leur photo d’identité. Ces programmes peuvent reconnaître une salle de bain sans tenir compte de la douche, du lavabo, ou de la baignoire. Un jour ou l’autre, ces intelligences artificielles seront en mesure de nous traduire la communication des animaux. Lorsque nous poserons un micro dans une usine d’élevage, aurons-nous la force d’entendre ce qu’il en ressortira ? Allons-nous supporter cette écoute ? Oserons-nous dire que nous ne savions pas ? Oserons-nous leur dire cela ?
Par ailleurs, nous ne pouvons ignorer les problèmes de santé publique qui découlent de ce genre d’élevage. Les villages subissent de temps à autre le débordement de produits qui s’échappent de cuves sensées les contenir (mon village en a subi deux fois les conséquences en quinze ans. C’est peu ? Ni plus ni mois que deux crises financières majeures en 80 ans.). Les ruisseaux sont pollués par les épandages (je ne jette pas la pierre aux cultivateurs qui font juste ce qu’on leur autorise/incite à faire). Les nappes phréatiques sont évidemment impactées et les plantes que nous mangeons concentrent antibiotiques, pesticides et métaux lourds. Mangez 5 fruits et légumes par jour ? Évitez les plats trop gras, salés ou sucrés ? Mangez, bougez ? Préférez l’escalier à l’ascenseur ? Mais à quoi bon tout ça, franchement ?? Est-ce que tout cela a encore un sens ? Avec de telles conditions d’élevage, nous ne pouvons produire que de la viande d e mauvai se qualité issue d’animaux en mauvaise santé uniquement tenus en vie jusqu’à l’abattage grâce aux médicaments dont on les gave. Nous sommes à l’initiative et au bout de ce désastre. Nous produisons de la mauvaise qualité, faisons souffrir les animaux, polluons nos sols et notre eau… Et à la fin, nous nous nourrissons de ces animaux malades, de ces plantes polluées, et nous buvons cette eaux viciée. Nous agissons en schizophrènes.
Je ne comprends pas cette logique alors que nous savons ce qu’elle engendre. Et nous parlons à tours de bras de transition écologique, de bien-être des populations, de vélos électriques, de villes sans voitures … etc.
Nous avons les moyens de refuser ce genre d’usine. Nous les avons toujours eu. Si cette usine (ou d’autres de ce type, en d’autre lieux) voit le jour, nous serons obligés de la subir des décennies durant.
Mes grands-parents vivaient sainement, mes parents ont essayé des choses pour vivre mieux, ma génération n’a rien fait pour épurer ce qui était en place, mes enfants vont subir la situation. Mes petits-enfants devront-ils en mourir ?
Le jour où nos enfants nous demanderont des comptes, le jour où ils nous demanderont pourquoi les gens sont en mauvaise santé, pourquoi la forêt disparaît, pourquoi il n’y a plus d’abeille, pourquoi les rivières ont une drôle de couleur, oserons-nous leur dire que nous n’avons rien vu venir et que dorénavant c’est à eux de gérer ça ? Quel héritage !
Toutes ces considérations semblent parfois « hors réalité », mais que ferons-nous lorsque la réalité nous aura rattrapée ? Parce qu’elle le fera, comme elle le fait déjà. Alors nous en prendrons la mesure, comme nous le faisons déjà, alors on aura de belles idées, comme nous savons en avoir. Mais à un moment donné, nous autoriserons encore ce genre de projet parce qu’il crée des emplois (combien pour 2000 porcs ? Quelques-uns?), parce que la saucisse franc comtoise doit être produite en franche comté (à n’importe quel prix? Quelle qu’en soit les conséquences?), ou peut-être est-ce pour avoir des saucisses bon marché (mon arrière grand-mère ne cessait de répéter « Je suis trop pauvre pour acheter bon marché »).
Si nous n’avons pas de logique vertueuse en terme de production, comment pourrions-nous attendre des consommateurs qu’ils en aient une ?
De l’utopie tout cela ? Peut-être, mais on devrait apprendre à mélanger un peu d’utopie à notre réalisme. Si nous persistons à n’être que réalistes, alors oui, attendons que tout cela se passe, et lorsque la réalité nous aura rattrapée, nous aurons tout le loisir d’agir en réalistes (-Amputer ? Vous êtes sûr, Docteur ? Il n’y a pas d’autre solution ? - Non, Mr Duchmol, il n’y a PLUS d’autre solution. Nous avons trop attendu.) .
Si nous voulons faire autrement, il faut qu’on arrête de répéter les erreurs du passé, il nous faut prédire les conséquences à long terme. Simplement réfléchir à l’intérêt collectif, aux générations à venir, au respect de la nature. Réfléchir … Ensemble.
Perrin NON
Julie Leroux Ça suffit!!! Les animaux ne sont pas des objets .
Arrêtons de vouloir toujours produire plus de viande dans une société qui devient de plus en plus végétarienne. Qui dit porcherie Xl dit forcément rendement et donc pratiques inhumaines !!!
La population dit non!!!
Patrick Mottet Extension non pertinente. Conditions de vie des animaux non acceptables compte tenu des avancées de la science et de la conscience.
nelly peg Je suis doubiste et totalement contre cette demande d'extension d'un élevage porcin à Rigney, au nom du bien-être animal et de la pollution que cela engendrerait.
michele haudebourg Je dis NON à cette extension.
Véronique NEHEMIE NON NON ça suffit ! Vous n'êtes déjà pas capable d'entretenir correctement les locaux actuels et vous voulez vous agrandir ! C est une honte ! Ce type d élevage est une cause première de pollution ! Le problème du diesel n est rien à côté. Alors arrêtez SVP! D ailleurs vous feriez mieux de le faire fermer. On n en veut plus de ce type d élevage !!!!!
jacquerot Philippe Réflexions d’un citoyen de notre République Française
Retour en arrière : 1970 / 2018
Retour à l’élevage intensif des années 70 avec toutes ces conséquences désastreuses et destructives archi-connue pour les humains, animaux et nature.
Avec comme seul but, plus de productivité et plus de profit, pour qui ? pour quoi ?
Un dossier présenté aux autorités compétentes ! Laissant planer un énorme doute sur sa lecture et réflexion aux conséquences tragiques qui en découleraient si ce projet fou devait voir le jour, ou la nuit (suivant sa position).
Arriver à payer des agriculteurs pour répandre ce lisier qui empoisonnerait leurs champs, leurs productions, le sous-sol, les cours d’eau.
D’autres hommes, d’autres femmes, d’autres enfants de plus en plus nombreux se lèveront contre ce style de production néfaste pour notre environnement et notre planète.
Mr Jacquerot philippe
Jérôme Gally Je suis contre l'extension de cette exploitation pour les raisons suivantes :
- bien-être animal (les cochons sont des êtres sensibles dont les intérêts sont incompatibles avec une vie entassés les uns sur les autres dans un bâtiment)
- environnementales (pollution à cause des épandages, ressources en eau limitée sur le secteur, odeurs nauséabondes)
Marion Bourgeois Je suis contre l'extension de cette exploitation pour les raisons suivantes :
- bien-être animal (les cochons sont des êtres sensibles dont les intérêts sont incompatibles avec une vie entassés les uns sur les autres dans un bâtiment)
- environnementales (pollution à cause des épandages, ressources en eau limitée sur le secteur, odeurs nauséabondes)
Mathilde Vernerey Habitante d'une commune qui jouxte Rigney, je suis fermement opposée à l'extension pré-citée à plusieurs titres. L'élevage de façon générale est source de pollution, consommateur d'énormes quantités d'eau, est la cause de nombreux problèmes de santé publique par la consommation de viande et surtout induit la maltraitance à grande échelle de milliards d'animaux.
1) Aspect éthique : 95 à 96 % de l’élevage porcin en France est intensif, ce qui est déjà le cas à l'élevage actuel de Rigney. Cela implique des conditions d’élevage inacceptables.
Les porcelets sont retirés de leur mère vers trois/quatre semaines, alors que l'âge naturel de sevrage se situe vers 3-4 mois. Ils sont mis dans des groupes destinés à l'engraissement. Le stress, la maladie et les conflits surviennent souvent lorsque les porcelets sevrés sont brusquement mélangés avec des porcelets non familiers.
Dans leur première semaine de vie, les porcelets subissent :
- la coupe ou le meulage des dents ;
- la coupe de leur queue ;
- la castration pour les mâles.
Ces opérations sont quasi systématiques en France, sans prise en charge de la douleur.
Je m'oppose donc à l'augmentation de ces conditions concentrationnaires, contraires à toute considération de bien-être animal.
2) Une évolution sociétale mondiale et des aspirations de la société française.
Comme le rappelle M. Roland Povinelli lors d'une question écrite n° 08045 de publiée dans le JO Journal officiel Sénat du 12/09/2013 - page 2609 :
"La recherche de productivité et l'accroissement de la consommation de viande, depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, a conduit à un système d'élevage intensif, ou élevage industriel, bien souvent incompatible avec le bien-être animal. La ferme, lieu d'élevage traditionnel des animaux, a quasiment disparu, au profit d'une nouvelle industrie de l'élevage fondée sur la concentration extrêmement élevée d'animaux dans des espaces clos sans grand rapport avec la ferme traditionnelle"
Les tendances de consommation (la Demande) montrent clairement une baisse de la consommation de viande et/ou une volonté de réduction ou d’arrêt. Cette tendance est corroborée par l’évolution de l’offre : le nombre de produits présents dans les grandes et moyennes surfaces a explosé.
Selon le Crédoc, le nombre de substituts de viande augmente de 24 % par an depuis 2011.
Les consommateurs ont désormais d'autres attentes, et l'opinion publique montre très clairement que ces modes d'exploitation intensive ne répondent pas à ces aspirations sociétales. Médiatisation récurrente et manifestations partout en France en attestent. L'agriculture française doit muter et les parties prenantes : - FN/DSEA, Chambre d'agriculture, Etat, Législateur et Elus- se doivent d'accompagner (faute d'anticiper) cette mutation au lieu de favoriser le développement de ces élevages intensifs.
Lionel TOURNIER Contre le nouveau projet de porcherie à Rigney: environnement, santé et bienveillance animale.
-Environnement:
l'épandage prévu ne tient pas compte des autres amendements provenant de l'élevage et des boues de station.
les surfaces de terrain avec pentes et les terrains drainés ne sont pris en compte lors des épandages
la quantité récupérée d'eau pluviale dans le projet: comment peut-elle être fiable avec des périodes de sécheresse?
Faudra-t-il assécher les besoins en eau potable de la commune pour satisfaire les besoins de la porcherie?
les 2 cuves ou fosses à lisier, déjà obsolètes (vétusté, volume, protection, ...) proches du ruisseau la Chazelle feront l'objet d'une grande source de pollution. Ces cuves débordant souvent avec un effectif de 750 cochons et ce ruisseau traversant les 2 étangs de Rigney et se jetant dans l'Ognon.
- Santé:
incitation à limiter notre consommation de viande: ce projet, n'est-il pas en contradiction en multipliant les quantités de viande au détriment de la qualité?
L'IGP désigne un produit lié au lieu de production, n'impliquant pas forcément un produit de grande qualité.
Dans l'Est Républicain du 5 décembre 2018, un électricien reconverti dans l'élevage raisonné de porcs au grand air. Ne devrait-on pas favoriser ce type d'élevage (source d'emplois) plutôt qu'un élevage industriel nécessitant peu de personnes?
-Bienveillance animale humoristique:
" à Rigney, petit cochon, tu seras castré, tes dents seront limées et ta queue sera coupée; ne pleure pas! un joujou, tu auras!dans la nuit, tu vivras..." un bel avenir...
Citation: "on n'hérite pas de la Terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants!"
Si la Terre est source de vie, alors évitons à ce qu'elle soit source de POISON!
Non à ce nouveau projet de 2000 cochons à Rigney.
Roussel Bonjour, en ces temps de crise de la représentativité doublée d'une urgence écologique,il est difficile de comprendre pourquoi on va à l'encontre d'une décision unanime du conseil municipal. Cherche-t-on une démission collective de toutes ces personnes représentantes de l'Etat,engagées pour leur commune?Encore une fois,le lien entre le terrain et l'Etat via son représentant qui est le préfet,va prendre du plomb dans l'aile... Et que dire de cette masse de porcs entassée d'une manière tout à fait absurde,sans aucune prise en compte de la souffrance animale et finalement tout à fait à contraire au cahier des charges strictes de l'appellation d'origine protégée "saucisse de Morteau"? Prendrait-on les consommateurs uniquement pour des imbéciles?
Aujourd'hui les gens du peuple ont un vif besoin d'être entendu. Renoncer à ce projet pourrait faire partie de ce besoin d'être compris et écouté par nos représentants.
F.Raji Il est intolérable, inadmissible, insupportable et inconcevable de mettre en place ces fermes de 2000 porcs. Où en est le respect des animaux? Où en est l’ecologie Dans l’intensif?
C’est un recul et un mépris de la vie future!
Béatrice Brahier Je m'oppose à ce projet qui est le produit d'un modèle qui va à l'encontre de la perspective d'une transition agro écologique.
On ne parle plus d'élevage mais d'une industrialisation de la filière porcine où les porcs ne sont plus des animaux mais des marchandises que l'on parque dans des conditions concentrationnaires ... pour toujours plus de rendements et de profits.
Quelle choix d'agriculture souhaitons nous ?
Sabine Non, je suis contre l'extension de cette exploitation pour les raisons suivantes : 
- bien-être animal (les cochons sont des êtres sensibles dont les intérêts sont incompatibles avec une vie entassés les uns sur les autres dans un bâtiment) 
- environnementales (pollution à cause des épandages, ressources en eau limitée sur le secteur, odeurs nauséabondes)
En espérant que vous tiendrez compte de l'avis de vos concitoyens
Julie Bonnefoy Bonjour,
Je suis contre le projet d'agrandissement de l'élevage situé dans le Haut-Doubs. Ces lieux de grande tristesse et de souffrance, pour ces êtres vivants sensibles, ne sont pas à développer.
Messager Claude Contre l'extension de cet élevage pour deux raisons :
- le bien être animal qu'il est urgent de considérer (les cochons sont des êtres sensibles hautement intelligents)
- le rôle majeur de l'élevage intensif dans le réchauffement climatique et la pollution des eaux
Julie Bonjour
Surprise qu'il faille une consultation sur ce sujet. Les problèmes majeurs liés à l'environnement échappent-ils encore à quelqu'un ?!
Et le fait que les animaux ont droit à une vie décente ?!
Donc Non, catégoriquement.
Patrice et Nelly JANUEL

1er message: Non à ce projet par respect des animaux , des humains et de la planète!

2nd message: NON au projet de porcherie à Rigney par respect des animaux, des humains et de la planète!

Bailly-Biichlé Cet élevage est à mon sens une hérésie à différents niveaux :
- bien-être animal : comment peut-on encore en 2018 concevoir un porcelet comme pouvant vivre dans 0.80m2 avec l'ironie de lui donner un jouet car "ce sont des animaux joueurs" ? non, ce sont des êtres vivants. Cela me révolte.
- épandage : le plan d'épandage ne permet en aucun cas de protéger la Chazelle, ni le premier étang de Rigney. Ce genre de pollution a déjà eu lieu avec 750 porcs. Donc 2000...
Ensuite, le plan d'épandage, qui concerne plusieurs Gaec autour de Rigney, n'est pas viable en cas d'inondation (fréquentes), de sécheresse.
Il manque aussi une cuve à lisier au moins, et l'une des cuves semble dater des années 70...
Les sols vont être largement abîmés par le déversement de ce lisier d'animaux qu'ils faudra forcément soigner aux antibio et autres. Surtout avec la fièvre porcine qui se promène allègrement dans ce genre de lieu concentrationnaire.
- manque d'eau : la commune de Rigney ne peut pas satisfaire la demande en eau de l'exploitation. La récupération d'eau de pluie, bien qu'envisagée, n'est pas suffisante. En pleine époque de dérèglement climatique, comment peut-on encore parier sur l'eau de pluie ? surtout avec les constats des sécheresses que nous vivons ces années dernières.
Il se trouve que le dossier ne présente pas les choses comme cela, et je me demande pourquoi on donne des autorisations pour fabriquer une mauvaise viande, stressée et médicamentée, pour la fabrication d'un produit régional comme la Morteau, et qu'en sus on vienne abîmer les sols et les rus et rivières.
Je suis totalement en opposition avec ce projet invraisemblable.
Sylvie Daviot Non, NON et non à cet élevage industriel intensif pour les raisons suivantes:
_ maltraitance et souffrance des animaux
_ élevage qui nécessite trop d'énergie et qui produit des gaz à effet de serre
_ pollution à cause des épandages
N'autorisez pas cet élevage !!
LEDRAPIER Catherine Une lecture attentive du dossier soumis à consultation a attiré mon attention sur plusieurs points contradictoires. Après consultation de nombreuses publications produites par la recherche et l’enseignement agronomique et vétérinaire, après consultation de renseignements donnés par les producteurs de la filière et par les fabricants de matériels d’exploitation, après consultation des diverses réglementations, j’ai pu cerner où sont les failles dans ce dossier et préciser en quoi elles consistent exactement (certaines failles, pas forcément toutes!). J’ai élaboré un dossier argumentaire les explicitant, épais dossier déposé à la mairie de Rigney et ajouté au dossier de consultation dans les doléances. Je fais ainsi apparaître une très importante sous-estimation des besoins en eau, une très importante sous-estimation des volumes d’effluent, par conséquent un manque flagrant de capacité de stockage des effluents. Par ailleurs la lectur e du dos sier d’épandage entraîne des interrogations inquiétantes quant aux surfaces réelles d’épandage et aux techniques effectives d’épandage, autant de choses qui sont à revoir et qui seraient le cas échéant à surveiller de très près. En effet le dossier technique fait apparaître de nombreux défauts d’estimation qui amène à une situation d’excès important de lisier à épandre ; les surfaces réelles d’épandage étant trop faibles (beaucoup de celles envisagées sont techniquement impossibles à mettre en œuvre) ; les techniques d’épandages qui seront réellement pratiquées (en liaison avec le matériel réellement disponible chez les prêteurs de terres) favorisant la fuite d’ammoniac minéral; les trois défauts majeurs de ce dossier se combinent pour aller dans le même sens, ce qui entraînera inexorablement un large dépassement des normes, aboutissant irrémédiablement une pollution des eaux. Cette pollution causera une destruction de l a flore et de la faune aquatique, donc une diminution notable de la biodiversité une détérioration de notre environnement et par voie de conséquence de notre santé. La santé des riverains, et surtout celle des employés et des bêtes, sera affectée par le fait que la prévision en vue des traitements des odeurs est largement insuffisante. En effet les odeurs ne sont pas simplement désagréables, elles sont aussi indice de molécules dangereuses. Or il y a des techniques permettant de résoudre ces problèmes, en réduisant le nombre de ces molécules puis en les captant, mais ce ne sont pas celles qui ont été choisies dans ce projet, ni en ce qui concerne le mode d’exploitation (modalité de retrait du lisier des préfosses aux fosses), ni en ce qui concerne le matériel prévu (pas de lavage d’air prévu, pas d’enfouissement direct dans le sol lors de l’épandage faute de matériel adéquat). C’est donc notre santé localement et à court terme tout autant que plus glo balement et à long terme qui est menacée. Tout cela au final parce que l’on élève des animaux dans des conditions de proximité insoutenables (moins d’un m2 par animal d’une centaine de kg), ces conditions entraînant de fait une maltraitance animale. Car c’est bien la concentration animale qui est à l’origine de toute la chaîne causale qui aboutit à ces problèmes de santé et d’environnement.
Tous les détails argumentaires sont dans le dossier étoffé déposé en mairie de Rigney, ainsi qu’un tableau récapitulatif des erreurs techniques décelées.
Ribeiro Il faut absolument empêche la multiplication de ces bâtiments, irrespectueux de la vie animal, sans voir le jour, les uns sur les autres, cloîtrés, STOP , on ne veux plus de ces ferme qui pullules en France, ce pays qui avant avait de vrais fermiers avec des pâturages et un amour de leurs bêtes et de leur métier....
Ca c'est de l'usine industrielle, ces animaux sont pleins de médicaments pour supporter cette vie de merde, et donner le change dans l'assiette mais ne vous y trompé pas, je suis certaine, que les gens du gouvernement ne mange pas ces pauvres animaux, en sachant ce qu'ils vivent et par le fais les toxines qui prolifères en eux, par cette vie de misère, et le manque de soleil, et la peur, je ne parle mm pas de l'abattage encore plus horrible ....STOP..STOP ..STOP, nous somme en France et voulons des fermes à échelle humaine!!!! Et respectueuses de la vie !!
L.Robardet TOTALEMENT d'accord avec tous les messages rédigés ci-dessus. Tout est dit. Que rajouter? Qui va tirer les profits de la porcherie de Rigney , certainement pas aux habitants de la commune.
Martine Daoudal A l'heure où les recommandations de santé publiques sont à la réduction de la consommation de viande, on propose d'augmenter la production. Cherchez l'erreur.
2000 porcs , c'est un élevage intensif (pauvres bêtes), et c'est des nuisances : olfactives et contamination des sols.
Le volume de lisier: le projet prévoit 4680m3 d'effluents + 120 m3 d'eau de lavage ; alors que la consommation actuelle d'eau pour 750 porcs est de 475m3/an.Ce qui fait 1200m3 pour 2000 porcs , soit 5880m3 de lisier , environ le double de la capacité de stockage prévue dans le projet : préfosse sous les animaux insuffisante 80cm , alors que la profondeur souhaitable est de 2,5m (afin que les animaux ne meurent pas asphyxiés) pas de modification des cuves actuelles malgré l'injonction préfectorale de 2016 de mise aux normes qui n'a pas été respectée.
L'odeur : actuellement , le lisier est un peu dilué par les eaux pluviales.Apres couvertures des cuves , ils sera plus concentré donc plus odorant .
Le transport se fait dans des tonnes à lisier pas toujours fermées ,(on les suit à la trace) ,équipées de buses . Le projet prévoit un épandage par rampe à pendulars .Qui va prendre en charge cet investissement ? Peut-on l'imposer aux agriculteurs ?
La contamination des sols: Certains exploitants épandant déjà du fumier et des boues , qui va surveiller le cumul des apports en P et azote ? De quoi s'inquiéter pour notre captage en aval des parcelles d'épandage sur les Alouettes ,Moncey et Thurey le mont.
Enfin la Chazelle et la Corcelles sont, elles menacées de pollution par des épandages sur leur bassin versant.
Les besoins en eau: Le projet prévoit la récupération des eaux de pluies, mais le plan ne fait apparaitre aucune capacité de stockage . Le volume nécessaire étant de 1200m3/an, il faut envisager au moins 4 mois de stockage ( en cas de sècheresse)
soit 400m3.
Enfin qu'en est-il de l'étanchéité des cuves actuelles? et du devenir du bâtiment désaffecté probablement aimanté?
Le non respect de l'injonction préfectorale de 2016 fait craindre toutes les dérives .
Coley Jeremy Bonjour, au nom de la confédération paysanne, plusieurs interrogations subsistent:
- bâtiment en amiante désaffecté?
- pas de nouvelle fosse à déjection?
- effluents épandus viennent-ils en doublon sur d'autres exploitations?
- bilan carbone des épandages?
- bien-être animal pris en compte?
- habitants favorables au projet?
Merci de prêter attention à nos remarques.
Cordialement,
Coley Jérémy, porte-parole de la confédération paysanne 25-90
Annette LapalusFNE Haute-Saône
Association Humanimo Monsieur le Préfet,
Notre association s’oppose totalement à l’extension de l’élevage porcin de Rigney.
Il s’agit d’un élevage intensif, dont personne aujourd’hui n’ose dire que des animaux peuvent y vivre dans des conditions décentes, c’est tout bonnement impossible. Les quelques mesurettes mentionnées dans la demande d’extension, 25 lignes perdues dans 46 pages de description, feraient sourire si elles n’étaient pas si tragiquement parlantes : le paragraphe s’intitule « respect des normes minimales », on ne saurait mieux dire. La surface prévue par animal : 0,65 m2 par porc jusqu'à 105 kg et 0,80 à 1 m2 pour les animaux de plus de 105 kg, est une terrible et implacable réification du vivant ; il ne faut surtout pas perdre trop de cm par cochon, ce n’est après tout que de la viande sur pattes… la seule notion de "bien-être" animal si tant est qu'elle soit prise en compte, s'efface devant la seul et unique finalité de ce type de structure : la finalité lucrative.!
Quelques lucarnes sont généreusement accordées pour que ces êtres encore vivants aperçoivent la lumière du jour, mais bien peu suffisantes puisque des néons sont nécessaires pour éclairer le bâtiment.
Les porcelets arrivant de Bretagne, sevrés brutalement vers 3-4 semaines (âge de sevrage naturel 3-4 mois) seront donc entassés dans des box en béton, dont ils ressortiront 18 semaines plus tard, en route pour l’abattoir. Porcelets qui auront subi pendant leur première semaine de vie la coupe ou le meulage des dents, la coupe de la queue, la castration pour les mâles, tout ceci à vif, pas question d’anesthésie.
Ils seront en permanence sur un caillebotis (sol dur ajouré pour laisser tomber les déjections dans la fosse située dessous), dans les odeurs d’ammoniaque qui remontent de la fosse, et dans un environnement presque nu.
La législation impose la présence de matériaux manipulables dans les cases, comme de la paille, du foin, de la sciure, etc., mais ils sont la plupart du temps absents ou très limités. Il n’est pas précisé ici quels matériaux seront à disposition, il est juste mentionné qu’il y en aura… ceci étant une obligation légale, il faut bien l’écrire !
On voit bien à chaque étape que ces porcs ne sont pas considérés comme des animaux, mais comme des produits.
Selon la fédération de pêche, le plan d’épandage comporte des erreurs d’estimation des risques sanitaires et environnementaux. Certaines parcelles en déclivité défavorable pourraient permettre l’écoulement de lisier vers le ruisseau qui alimente les étangs de RIGNEY, où les pêcheurs constatent déjà périodiquement des pollutions. D’après nos informations, ces 2 étangs ont été gravement pollués il y a 4-5 ans (des centaines de kg de poissons morts) suite à un problème de la porcherie.
La création d’emploi et le bénéfice économique que les porteurs de tels projets font miroiter à chaque fois est un leurre. Tout est organisé, mécanisé, « optimisé » pour que le travail humain soit le plus limité possible, pour produire une viande à bas coût, sous perfusion de subventions diverses (sans lesquelles ce genre d’élevage ne survivrait pas). L’argument de « production locale « est nul et non avenu pour ces établissements bas de gamme et maltraitants par nature.
Ce type d’élevage est en décalage total avec les attentes sociétales, en matière de respect des animaux, d’urgence environnementale et climatique et de santé publique.
La médiatisation récurrente de vidéos d’élevages intensifs et les manifestations partout en France en attestent. L'agriculture française doit muter et les parties prenantes doivent accompagner cette mutation au lieu de favoriser le développement de ces élevages hors-sol.
En espérant que vous saurez entendre nos arguments, veuillez agréer, Monsieur le Préfet, nos respectueuses salutations.
Virginie Vernay, présidente
Mak Encore cette aberration de l'humanité...
Vous voulez que les gens mangent de la viande? Commencez par vendre vos tendons, vos muscles, votre chair... et revenez quand vous serez six pieds sous terre, ça préservera la planète de votre cupidité.
La vie n'est pas une marchandise.
FIN d'observation.
Mélanie Marie Marbach Citoyenne du Doubs, je m'inscris fondamentalement contre cette effarante demande d'extension de l'élevage porcin à Rigney, au nom du bien-être animal et de la pollution qu'une telle entreprise générerait. À l'heure où les humains prennent conscience de l'urgence climatique et de la souffrance odieuse des animaux dans les élevages intensifs – ces fermes-usines qui ne sont rien d'autres que des camps de la cruauté – ce projet est absolument honteux et une aberration totale.
Thais Josse Monsieur le Préfet,
Je m'oppose radicalement à l'extension de l'élevage porcin de Rigney. Il s'agit d'un élevage intensif ou le bien être animal n'est aucunement pris en compte.
Le respect « des normes minimales » citées, laisse tout autant d'amertume et de colère, étant si loin du besoin de l'animal.
Ces animaux vivent en état concentrationnaire n'accédant jamais à l'extérieur, ou une lumière faiblarde réussit parfois à s'infiltrer à travers les quelques lucarnes de ces cachots. Les porcins arrivent de Bretagne, pour être abattus 18 semaines plus tard. Mais avant cela, ils subissent de la main de l'homme des actes de tortures tels le meulage ou la coupe des dents, la coupe de la queue, la castration à vif pour les mâles. Privés d'air, de lumière et de litière, alors que ceci est une obligation ! Pas de paille ou de foin, leurs pattes sont à même le sol.
Sans considération aucune de leur chair, à part pour être « manger », ces êtres sensibles ne sont que des numéros témoins de souffrance.
Aussi ces élevages ont des conséquences dramatiques sur l'environnement, et il est temps de prendre tous ces facteurs en compte. Nous sommes dans une période sensible. Suite au manque d'eau considérable dans de nombreuses communes de nos régions, est-il nécessaire de polluer un peu plus nos rivières ? Avec ces élevages nous sommes loin de la Coop 21.
Olivia LABORY Dans le contexte actuel de méfiance à l’égard de l’État et des grandes idéologies globalisantes, ce projet d'extension d'élevage porcin est évidement mal venu. Il va à contre-courant de l'opinion publique et de l'intérêt général.
Sophie Guillaume - agrobiologiste et conseillère municipale Quelle agriculture voulons-nous : une agro-industrie juste rentable à très court terme ou durable et de qualité ?
Voulons-nous des emplois sans intérêts et sans fierté ou exercer de vrais métiers gratifiants et utiles ?
Quelle alimentation pour les animaux et les humains ?
Quels écosystèmes allons-nous encore laisser dégrader par des pratiques polluantes et mortelles pour la vie des sols et des rivières ?
Un élevage intensif et industriel signifie de mauvaises conditions de (courtes) vies pour les animaux, ici, des truies et des porcelets : confinement, souffrances, mauvaise alimentation (à base de céréales et autres farines animales), produite avec pesticides herbicides, des traitements médicamenteux et antibiotiques, dû au confinement, la surpopulation.
Ce mode d'élevage intensif ne contribue en rien à la qualité des produits ni des conditions de travail des employés.
Ce mode d'élevage intensif ne produit rien que l'on puisse appeler "un produit de terroir" puisque hors-sol et totalement artificiel.
Ce mode d'élevage intensif et son extension contribuerais a encore plus de pollution des sols, des rivières et de l'eau : par l'épandage des lisiers, qui se rajoute à l'épandage des fumiers et lisiers des élevages bovins, en plus des ammonitrates et autres intrants et traitements. Risque d'asphyxie des sols ou de lessivage.
Pour conclure, développer une agriculture basée sur la polyculture - élevage respectueuse des écosystèmes, des animaux, des humains qui y travaillent, des habitants, et durable pour les générations futures, contribue vraiment au développement d'un territoire : main d'oeuvre qualifiée, savoir-faire transmissible, métiers de la transformation, valeur ajoutée par des produits véritablement de qualité.
Je m'oppose donc à l'extension d'une telle installation qui ne devrait plus exister.
Meyniel Agnes monsieur le préfet,
il est inadmissible qu'un élevage porcin de ce type puisse exister
INADMISSIBLE pour les consommateurs qui demandent de plus en plus de qualité de viande
INADMISSIBLE pour des êtres vivants qui sont traités comme des produits, sans respect de leur condition d'existence. OUVREZ LES YEUX ET VOTRE CONSCIENCE MONSIEUR LE PREFET
RESPECTUEUSEMENT
AGNES MEYNIEL
Corinne Legras Svp, n'acceptez pas cet élevage, c'est l'enfer assuré pour les animaux qui vont y être enfermés. Ne peut-on pas favoriser d'autres façons de faire ?
Télécharger Les observations formulées SICA Porcs Pierrefontaine à Rigney PDF - 0,17 Mb - 18/12/2018